Le moment big data des sciences sociales: quel accès aux données du web et des médias sociaux ?

Table ronde, Sciences Po Paris, 6 décembre 2018, 18h00

RFS2018

Pour que la recherche en sciences sociales puisse pleinement tirer profit des grandes bases de données numériques, un verrou reste à lever : l’accès à ces données est limité, inégalement distribué, et entouré d’un flou juridique et déontologique. Nous proposons d’en discuter à l’occasion de la parution du numéro spécial de la Revue Française de Sociologie sur “Big data, sociétés et sciences sociales” (n. 59/3). Cette table ronde réunit les chercheur.e.s avec d’autres parties prenantes publiques et
privées.

Avec :

  • Garance Lefèvre, Policy senior associate, Uber
  • Roxane Silberman, Conseillère scientifique, Centre d’Accès Sécurisé aux Données (CASD)
  • Sophie Vulliet-Tavernier, Directrice des relations avec les publics et la recherche, Commission Nationale de l’Informatique et des Libertés (CNIL)
  • Les auteurs du numéro spécial.

Modérateurs : Gilles Bastin (Univ. Grenoble Alpes) et Paola Tubaro (CNRS), coordinateurs du numéro spécial.

Entrée libre et gratuite, dans la limite des places disponibles: pour s’inscrire, cliquez ici.

Accès : Sciences Po, salle Goguel. Entrée par le 27 rue Saint-Guillaume, 75007 Paris (traverser le jardin et prendre l’ascenseur jusqu’au dernier étage). La table ronde est organisée par la Revue Française de Sociologie en collaboration avec les Presses de Sciences Po. Elle sera suivie d’un pot.

 

“Data for Humanity”: a simple message, but so necessary

The recent VW emissions scandal says it all: even a large company can’t get away with behaviours that disrespect key societal values. Protection of the  environment is among these values today, so much so that not only public authorities step in to defend it, but even markets punish the transgressors.

Data protection is not (yet) such a value. Admittedly, some associations, individuals, and government officials fight for it, but the larger public is still unsure. It’s not that people don’t care, but that uncertainty as to what data are actually collected, for what usages, and by whom, is overwhelming; and it becomes difficult to identify the best course of action.

In this context, a new initiative is most welcome: an open letter on “Data for Humanity“, initiated by two scholars of the University of Frankfurt, pleads for a more responsible use of data. The message is simple: Do no harm. And if you can, on top of it, do something good. It’s so simple, and so necessary.

Sure, the world won’t change after this letter, but it will be a first step. Even the promotion of environmental protection started with simple, basic declarations, 30-40 years ago; and it was by insisting and perseverating, that it finally gained the conscience of everybody.